25.5.2021

Un énorme potentiel pour l'électromobilité

Le mois dernier, l'OFEV a publié les chiffres des émissions de gaz à effet de serre de la Suisse pour l'année 2019. Les résultats sont décevants. Non seulement les objectifs climatiques 2020 seront très probablement manqués, mais la pollution dans le secteur des transports a même légèrement augmenté par rapport à 1990. L'un des moyens de remettre ce secteur sur les rails du protocole de Kyoto est de développer l'électromobilité.

Les transports, le plus grand bouc émissaire

Alors que dans les autres secteurs, à savoir les bâtiments, l'industrie et l'agriculture, les émissions ont parfois diminué de plus d'un tiers par rapport à 1990, les transports ont généré en Suisse environ 1% de pollution en plus. Selon toute vraisemblance, l'objectif de -10% d'ici 2020 ne sera pas atteint. Certes, des moteurs plus efficaces réduisent les émissions par kilomètre, mais l'augmentation de la distance parcourue surcompense cet effet et fait du transport le plus grand bouc émissaire des émetteurs suisses de gaz à effet de serre.

Revaloriser le bilan routier grâce à l'e-mobilité

+1% au lieu de -10% : Le transport suisse est loin de l'objectif visé. Pour que ce secteur participe lui aussi de manière adéquate à la réduction des gaz à effet de serre, on mise beaucoup sur le développement de l'e-mobilité. Comme de nombreuses études l'ont entre-temps révélé, la mobilité électrique, de la fabrication à l'élimination ou au recyclage en passant par l'exploitation, est massivement plus respectueuse du climat que les moteurs à combustion, car elle produit nettement moins d'émissions. Dès 2010, les chercheurs de l'EMPA ont calculé que la pollution d'une voiture électrique moyenne de l'époque correspondait à celle d'un moteur à essence consommant 4l d'essence aux 100km. En chiffres, la batterie (fabrication, fonctionnement et élimination) génère à peine 15% de toutes les émissions. Les 85% restants sont dus à la charge et à l'électricité utilisée. En Suisse, les émissions sont toutefois limitées, car le mix électrique local était composé à 75% d'énergies renouvelables en 2019. Par rapport aux moteurs à combustion, les voitures électriques permettent en outre de réaliser d'importantes économies en termes de nuisances sonores et de particules fines.

Les technologies de mobilité propre existent déjà

Malgré tous leurs avantages, les voitures électriques ne sont pas exemptes d'aspects négatifs. La mise en place des stations de recharge nécessaires dans les garages, notamment, représente un défi tant pour les exploitants de réseaux que pour les propriétaires d'immeubles. Souvent, la puissance du raccordement principal ne fournit pas assez de courant pour répondre aux besoins accrus par les bornes de recharge. Pour éviter une extension coûteuse et laborieuse de cette puissance, il existe déjà des alternatives. Des technologies telles que la gestion dynamique de la charge de CLEMAP, qui commandent et dirigent automatiquement la charge des voitures électriques, empêchent une surcharge tout en garantissant la recharge des véhicules. La voie de la mobilité propre est ouverte, il s'agit maintenant de l'emprunter.

Découvrez dans notre projet de référence comment un propriétaire d'immeuble a fait face à l'augmentation de la demande en électricité due au choix de la voiture électrique par ses locataires et comment il a bénéficié de la gestion dynamique de la charge CLEMAP.

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